UASHAT
À la lumière des aspirations des citoyens innus, un travail d’illustration a été effectué afin d’exemplifier les objectifs et moyens dans un contexte réel. La communauté de Uashat mak Mani-Utenam sert de contexte pour «tester» les différents objectifs et moyens. Cette communauté est composée en deux secteurs : Uashat qui se situe au coeur de Sept-Îles et Mani-Utenam qui est située à environ 15 minutes de voiture au nord de Sept-Îles. Des lieux stratégiques y ont été choisis pour illustrer différentes suggestions d’aménagement. Ces lieux ont été sélectionnés puisqu’ils présentent des caractéristiques récurrentes de l’aménagement des communautés. Une variété d’espaces a été abordée : des secteurs résidentiels de différents gabarits, des espaces de rencontre du quotidien, des lieux à caractère communautaire et des espaces en contact avec le paysage. Les propositions ont été développées dans l’optique où elles sont facilement reproductibles ailleurs dans la communauté et même dans d’autres communautés innues ou autochtones.
TSHE ISHINAKUTANIKAU INNU ASSIA
AMÉNAGER LES COMMUNAUTÉS INNUES
PÔLE SPORTIF
Construire en priorité sur les terrains vacants déjà desservis ou à proximité de services communautaires existants.
Implanter les habitations de manière à respecter l'intimité des voisins et assurer la surveillance naturelle des espaces communs.
Encourager la construction de maisons et d’immeubles multifamiliaux à partir de modèles “innus”.
Miser sur le principe de « construire le bon usage au bon endroit » pour assurer l’animation des espaces communs, pour consolider ou aménager des voies importantes et pour soutenir la vitalité des commerces et des services.
Prévoir des espaces communs extérieurs bien encadrés, par des bâtiments ou de la végétation, afin assurer leur animation et favoriser leur surveillance naturelle.
Mettre en valeur les parcours qui mènent vers la communauté au moyen de bandes plantées, de mobilier urbain, de symbole(s) culturel(s), etc.
Prévoir une trame de rues résidentielles de 8 mètres de large (pavage) et hiérarchiser les autres types de voies (rue principale avec commerces, sentier, promenade littorale, etc.) afin de favoriser une cohabitation sécuritaire entre autos, piétons et cyclistes.
Favoriser l'insertion de bâtiments dont l'implantation et l'orientation renforcent la surveillance naturelle des espaces communs et des rues biens éclairés.
Concevoir la trame de rues (ou compléter la trame existante) de manière à préserver des vues ou offrir des percées visuelles vers des repères importants ou symboliques pour la communauté, qu'ils soient bâtis, naturels ou paysagers.
CENTRE COMMUNAUTAIRE ; EXTÉRIORISER LES ACTIVITÉS
Prévoir des espaces communs extérieurs bien encadrés, par des bâtiments ou de la végétation, afin assurer leur animation et favoriser leur surveillance naturelle.
Concevoir des espaces communs extérieurs conviviaux et esthétiques par l'utilisation d'une variété de végétaux, de recouvrements de sol et de mobilier urbain distinctif.
Encourager l'utilisation de signes innus dans l'aménagement des espaces communs (formes, toponymie, matériaux, objets traditionnels, etc.)
Concevoir des espaces communs extérieurs dont le centre est dégagé et où la disposition du mobilier permet de s'y rassembler et d'y tenir des activités variées, en été et en hiver.
Marquer la ou les entrées principales de l'Innuassi avec des interventions créatives et contemporaines qui interpretent ou affichent des éléments de la culture innue (affichages, tentes, perches, toiles, sapinage, bâtiment symbolique, verdissement, etc.)
Concevoir, à des endroits stratégiques, des rues partagées ou adapter des rues et des intersections avec des dispositifs d'apaisement de la circulation afin de ralentir le trafic, orienter les piétons et favoriser des traversées sécuritaires.
Concevoir la trame de rues (ou compléter la trame existante) de manière à préserver des vues ou offrir des percées visuelles vers des repères importants ou symboliques pour la communauté, qu'ils soient bâtis, naturels ou paysagers.
Conserver le statut collectif ou commun des terrains le long des cours d'eau (fleuve, lac, rivière), des forêts et des milieux sensibles afin d'en préserver l'accès pour les générations futures.
Aménager les bordures de rues et les intersections pour favoriser les déplacements et les traversées sécuritaires des piétons (revêtement ou marquage au sol, signes culturels, éclairage et mobilier urbain, etc.)
RUE RÉSIDENTIELLE; DENSIFIER DOUCEMENT
Soutenir les efforts de reboisement, de plantation ou de verdissement (conseils, main d’œuvre, entretien, etc.).
Implanter les habitations de manière à respecter l'intimité des voisins et assurer la surveillance naturelle des espaces communs.
Établir, autour des commerces et des services, une variété de densités résidentielles allant des immeubles multifamiliaux aux maisons jumelées ou unifamiliales.
Encourager la construction de maisons et d’immeubles multifamiliaux à partir de modèles “innus”.
Composer un gabarit de rues résidentielles conviviales pour les piétons au moyen de végétation en bordure (arbres et/ou arbustes adaptés au climat), de bâtiments avec hauteur et marge de recul adéquate, etc.
Favoriser l'insertion de bâtiments dont l'implantation et l'orientation renforcent la surveillance naturelle des espaces communs et des rues biens éclairés.
BOULEVARD ; HABITER LA MIXITÉ
Construire en priorité sur les terrains vacants déjà desservis ou à proximité de services communautaires existants.
Soutenir les efforts de reboisement, de plantation ou de verdissement (conseils, main d’œuvre, entretien, etc.).
Encourager la construction de maisons et d’immeubles multifamiliaux à partir de modèles “innus”.
Traiter les limites de la maison (ou du logement) et du terrain pour encourager les liens avec l’extérieur et avec le voisinage.
Mettre en valeur les parcours qui mènent vers la communauté au moyen de bandes plantées, de mobilier urbain, de symbole(s) culturel(s), etc.
Prioriser la toponymie innue pour identifier les voies et sentiers, les lieux significatifs, les bâtiments communautaires, etc.
Prévoir une trame de rues résidentielles de 8 mètres de large (pavage) et hiérarchiser les autres types de voies (rue principale avec commerces, sentier, promenade littorale, etc.) afin de favoriser une cohabitation sécuritaire entre autos, piétons et cyclistes.
Composer un gabarit de rues résidentielles conviviales pour les piétons au moyen de végétation en bordure (arbres et/ou arbustes adaptés au climat), de bâtiments avec hauteur et marge de recul adéquate, etc.
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